Willy BOLIVARD : La préparation mentale au service du management

L’Expert 16H44

 

Depuis 43 ans au Mans, Willy ne s’est jamais départi des valeurs transmises par ses parents (fiabilité, engagement, humilité)  et de l’influence positive de son frère aîné, vice-champion du monde de roller.


Pour lui, la passion c’est le foot ! Elle va l’amener, étape par étape, à réaliser “son rêve d‘enfant”: devenir footballeur professionnel. Lors du dernier match de sa carrière son club de coeur accèdera à la montée au plus haut niveau avec la montée en première division de football professionnel.

 

Une deuxième vie en entreprise construit un parcours complet qui l’amène aujourd’hui à faire profiter sportifs et managers de son expertise en préparation mentale, et de la finesse de ses analyses. C’est l’objet de WBO Performance, sa société.

En quoi consiste exactement la préparation mentale ?

C’est déjà et surtout du bon sens. Pour un sportif, l’objectif est d’arriver à la compétition dans les meilleures conditions possibles. C’est la même chose pour un manager, où la préparation mentale peut servir à se préparer soi-même à relever les défis les plus ambitieux. Pour être capable de donner le meilleur, il faut avant tout avoir une bonne estime de ses capacités, se sentir en confiance, et évidemment être motivé. Acquérir cette conscience est le premier enjeu de la préparation mentale. Ensuite, elle sert à entretenir et à renouveler au quotidien un certain niveau de performance.

Quand vos collègues mesurent à quel point vous êtes performant, et que rien ou presque ne peut inhiber votre motivation, une certaine forme de confort se propage peu à peu dans le collectif. Malheureusement, l’inverse aussi est vrai.

La mise en place de routines permet d’atteindre un certaine rigueur et surtout de la conserver jour après jour, pour être capable de donner le meilleur lors de chaque réunion, de chaque match

Dans ce processus, quelle est la part du manager ? Celle du collaborateur ?

La mission du manager (ou de l’entraîneur) c’est de faire en sorte que chaque collaborateur, chaque membre, puisse être dans la meilleure situation pour produire ce niveau de performance… Rien n’est jamais acquis, c’est donc un travail à part entière de réussir à maintenir l’enthousiasme général et la qualité dans le travail. Il faut notamment définir un cadre et mettre en place l’environnement qui rendra cela possible, voire facile. Le collaborateur quant à lui, en fonction de ses attributions et de la mission qui lui est confiée, et aidé par le cadre établi, peut donner le meilleur.

Créer un cadre favorable, c’est par exemple supprimer les entraves physiques (mobilier, ergonomie en entreprise, préparation physique dans le sport). Cela suppose également que la mission donnée au collaborateur fasse sens pour lui, qu’elle le motive.

 

Le manager doit se demander si son équipe se retrouve dans ses activités, si chacun est heureux de réaliser la mission qui lui est dévolue. Il se doit de créer une relation fiable et sincère.

Enfin, il est important que chaque coéquipier ait une idée précise des attentes et des consignes à respecter. Dans ce cadre, il peut alors définir ses propres objectifs, et les moyens de les obtenir, voire d’aller au delà de sa fonction.

Comment as-tu expérimenté et découvert ce processus ?

Lorsque j’étais joueur de foot professionnel, la préparation mentale était encore assez peu connue. Les joueurs la découvraient souvent a posteriori. Pour moi, le processus a été progressif. D’abord, je me suis senti  capable de donner le meilleur de moi-même, j’avais une envie très forte d’aller le plus loin possible. Puis on se sent fier de ce que l’on entreprend.

Et quand on adopte cette attitude tous les jours, de façon permanente, les résultats arrivent. Quand en plus on sait que le groupe est dans la même dynamique, alors on a la sensation d’être indestructible collectivement, on a la sensation que les revers ne nous atteindront pas vraiment. C’est le signe que le groupe est devenu mentalement très fort.

C’est souvent de façon empirique que l’on découvre ses propres routines de réussite. Elles sont forcément personnelles, il n’y a pas de formule unique. Certains paramètres sont déterminants pour l’un, qui ne le seront pas forcément pour l’autre. Avec l’entraînement il est possible de les identifier, de les verbaliser, et de les reproduire. L’idée est de trouver ses propres leviers pour accéder à la concentration, la confiance, la motivation…

Ces notions ont-elles la même valeur quand tu interviens en entreprise et en club ?

Oui, elles sont tout aussi déterminantes, même si le contexte est différent.

Dans le sport, la motivation est plutôt la norme puisqu’il s’agit avant tout d’une passion. En entreprise, cette notion de motivation est moins évidente et peut reposer sur des éléments comme la rémunération, la considération, la relation avec le manager, la vision de l’entreprise, la perception de la mission, et bien d‘autres éléments encore.

Certains sportifs, pour atteindre le bon niveau de concentration, ont besoin d’être dans leur bulle, d’autres au contraire ont besoin d’être dans une certaine forme de dilettantisme.

En entreprise, un commercial peut avoir besoin de musique dans son bureau ou de calme.

Concernant la confiance, même si c’est dans l’action que l’on prend confiance, un jugement extérieur, positif ou négatif, peut galvaniser ou détruire. Il est bon d’apprendre à échouer, c’est-à-dire de relativiser les échecs et de garder en tête que “soit je gagne, soit j’apprends”. Même si bien sûr une chute trop brutale peut être traumatisante.

Quelle est la valeur ajoutée du préparateur mental ?

Son rôle est d’aider à identifier et modéliser votre propre expérience. Surtout, il permet souvent de gagner un temps précieux, car même si chacun est en mesure de découvrir seul la formule qui lui convient, cela prend du temps. Se connaître, prendre conscience de soi et de son environnement, est un long processus, et le rôle du préparateur mental est d’aider à avancer dans ce cheminement, là où seul il arrive que l’on reste bloqué.

Et dans un second temps il peut alors transmettre des outils puissants pour permettre de se réaliser selon ses compétences et ses envies.

Certains cadres rééditent de façon automatique une erreur à un moment clé d’un projet, ou d’un processus. Idem pour le sportif qui peut répéter les mêmes erreurs.

La préparation mentale aide le sportif ou le cadre à découvrir plus vite les éléments constitutifs de sa performance, de façon plus fiable et plus rapide et ensuite à les intégrer.

Avec des méthodes comme la relaxation ou la visualisation par exemple, le préparateur aide son client à gagner du temps. De nouveaux chemins neuronaux se créent et, même s’ils ne sont pas spontanés au départ, ils deviennent accessibles et peuvent être mobilisés même lors de périodes très tendues.

L’application 16H44 :  Préparation mentale : faites le premier pas .

Commencez à visualiser la réussite de votre prochain rendez-vous important et observez ce qui se passe en vous.

En tant que manager, demandez à chacun de verbaliser les qualités des autres membres de l’équipe.

Appelez Willy au 06 15 79 22 64 et programmez un premier entretien téléphonique pour explorer avec lui une situation que vous souhaitez améliorer.

 

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